L'@ide-Mémoire

ENCYCLOPÉDIE DU CINÉMA FRANÇAIS

 

 

Retour
L'@ide-Mémoire
Hommages
 

 

Christian Le Guillochet

Né à Albi (Tarn) le 20 septembre 1933.

Veuf de Luce Henriette Berthommé, dite Luce Berthommé (1945-2004).

Décédé à Paris le 10 février 2011.

Après Laurent Terzieff (1935-2010), c’est une autre figure à jamais liée à l’histoire du Théâtre du Lucernaire qui vient de éteindre, en ce mois de février frileux. Cofondateur, il y a quarante ans, avec son épouse, la comédienne Luce Berthommé (1945-2004), et l’ex-interprète des Tricheurs de ce lieu unique en son genre, créé rue d’Odessa avant de se voir détruit et « reconstruit » rue Notre-Dame des Champs, Christian Le Guillochet, restera bel et bien l’homme de tous les combats. Directeur audiacieux mais malchanceux du Théâtre de Paris au mitan des années 80, gréviste de la faim en 2003, afin de sauver le « Luce », plus tard racheté par le patron des Éditions de l’Harmattan, il ne raccrocha définitivement les gants qu’au moment où la progression du crabe, qui devait finalement l’emporter, l’empêcha d’exercer dignement son métier. Ceux de nos lecteurs qui voudront en savoir plus sur l’homme et son parcours atypique pourront se plonger les divers écrits (Le Lucernaire – 50 Ans de théatre à Paris, 2006 ; Le Chien citoyen, 2008) que Christian Le Guillochet avait fait paraître, précisément, à L’Harmattan, ceux dont la théâtromanie n’ira pas jusque là se rabattront sur l’hommage de circonstance, rappelant l’essentiel, publié, quelques jours après sa disparition, par notre consoeur Armelle Héliot.  

FILMOGRAPHIE CINÉMA :

1964 : Le Ciel sur la tête (Yves Ciampi). 1966 : Le Solitaire passe à l’attaque (Ralph Habib). 1967 : Ciné-girl (Francis Leroi). Le Piège à pucelles (Francis Leroi, version remontée du film précédent). 1968 : Le Débutant (Daniel Daert). 1971 : La Part des lions (Jean Larriaga).

FILMOGRAPHIE TÉLÉ :

1966 : Illusions perdues (Maurice Cazeneuve). 1967 : Le Chevalier Tempête (Yannick Andréi). 1968 : Le Tribunal de l’Impossible : Nostradamus prophète en son pays (Pierre Badel). 1969 : Que ferait donc Faber ? (Dolorès Grassian). 1970 : Quentin Durward (Gilles Grangier). 1972 : Vassa Geleznova (Pierre Badel). 1976 : Monsieur Sade (Jacques Robin, adaptation seulement). 1980 : Façades (Jacques Robin). 1981 : L’Oiseau bleu (Gabriel Axel).

© Armel de Lorme