Disparition
(ce n’est plus un site, c’est une nécropole) de l’auteur
dramatique, comédien, parolier et metteur en scène de théâtre
Claude Debord, pilier historique du Théâtre de la Huchette, où il
a longtemps interprété le professeur psychopathe de La Leçon
d’Eugène Ionesco, et fondateur-animateur de la Compagnie Comus,
Momus & Cie. Homme " de planches " avant
tout, il n’en avait pas moins composé quelques troisièmes
couteaux cocasses pour le grand écran, à l’instar du professeur
de Latin chahuté de L’Amour en herbe (Roger Andrieux,
1976) ou du contrôleur de train hébété de Tout feu, tout
flamme (Jean-Paul Rappeneau, 1981). Et avait surtout, entre deux
pièces, pris part à d’innombrables dramatiques télé
historiques à tous les sens du terme, tour à tour Fouché de
seconde époque de La Terreur et la Vertu (Stellio Lorenzi,
1964), Duc de Bourgogne du Roi Lear (Jean Kerchbron, 1964),
Grand Inquisiteur des Cathares (Stellio Lorenzi, 1965),
Chabot de Beaumarchais ou 600.000 Fusils (Marcel Bluwal,
1966) ou Villebresme des Rois maudits (Claude Barma, 1972).
Nos pensées vont à son fils Victor et sa fille Agnès
Debord, brillantissime comédienne et chanteuse
surdouée.
|
FILMOGRAPHIE CINÉMA :
1959 : Secteur postal 89.098
(Philippe Durand, CM inédit). 1971 : Les Malheurs d’Alfred
ou Après la pluie… le mauvais temps (Pierre Richard).
1972 : Les " Bicots-Nègres ", vos voisins
(Med Hondo). Décembre (Mohamed Lakhdar-Hamina). Le
Grand Blond avec une chaussure noire (Yves Robert).
1973 : Prêtres interdits (Denys de La
Patellière). Voyage en Grande Tartarie (Jean-Charles
Tacchella). 1974 : Le Futur aux trousses
(Dolorès Grassian). 1976 : L’Amour en herbe
(Roger Andrieux). Pour Clémence (Charles Belmont).
1981 : Tout feu, tout flamme (Jean-Paul
Rappeneau). 1984 :Une soirée perdue (Cécile
Decugis, CM). 1985 : Black Mic-mac (Thomas
Gilou). 2007 : 72/50 – Un trombinoscope filmé
(Armel de Lorme et Gauthier Fages de Bouteiller, n’apparaît
pas dans le montage définitif). |