Une
comédienne capable de s’étonner, à l’âge (tout de même
respectable), de 92 ans de ne se voir proposer que des rôles de
vieille dame, était forcément quelqu’un de formidable. Nos amis
– c’est-à-dire Christian Leciaguiçahar – du Coin du
Cinéphage viennent de consacrer leur premier article de l’année
2010 à cette figure emblématique, unique et attachante du cinéma
d’auteur à la française, discrètement disparue il y a quelques
jours, à la veille son 97ème anniversaire. En ces temps
de vaste débat sur l’identité nationale destiné entre autres
choses à " libérer en France une forme de parole
raciste " (Jean-François Coppé, dans le texte), il n’est
pas inopportun de rappeler que l’actrice française la plus
censément étonnante des dix dernières années était née dans l’actuelle
Pologne de parents juifs biélorusses assassinés à Tréblinka en
en 1942, alors qu’elle-même, à quelques milliers de kilomètres
de là, échappait par miracle à la police de Maurice Papon. Retour
circonstancié sur une courte mais riche carrière, démarrée –
un peu par hasard – à 85 ans, sur…
http://coinducinephage.canalblog.com/archives/2010/01/12/16499665.html,
… où l’on
retrouvera, cerise sur le gâteau, un portrait de la principale
intéressée paru dans le Monde, en mars 2005, sous la plume de
Marion Van Renterghem. |
FILMOGRAPHIE
1998
: Casting (Emmanuel Finkiel). Voyages
(Emmanuel Finkiel). 2000 : Imago (Jour de folie)
(Marie Vermillard). Le Stade de Wimbledon (Mathieu
Amalric). 2001 : Carnages (Delphine Gleize). 2002 : Depuis
qu’Otar est parti… (Julie Bertuccelli). L’Ombre
des fleurs (Christèle Frémont, CM). Varsovie-Paris
(Idit Cébula, CM). 2003 : Le Grand Rôle (Steve
Suissa). 2004 : Call Me Agostino (Christine Laurent). L’Enfer
(Danis Tanovic). Familles à vendre/Bednye rodstvenniki
(Pavel Lounguine). Les Mots bleus (Alain Corneau).
2005 : L’Homme qui rêvait d’un enfant (Delphine
Gleize). 2006 : Résistance aux tremblements (Olivier
Hems, CM). |