Bad
times for the Rollin’s girls. Un
an après la magnifique Louise Dhour, c’est une autre muse – à
titre ponctuel – de l’auteur-réalisateur de L’Itinéraire
marin qui vient de s’absenter. Relayée par un ami de
Jean-Pierre Bouyxou, qui nous a aussitôt transmis (« c’était
une personne d'une gentillesse et d'une bonté hors du commun, aux
talents artistiques multiples, alliés à une beauté qu'elle a su
préserver avec acharnement jusqu'au bout du chemin »),
confirmée par Les Gens du Cinéma et Wikipédia, l’annonce de la
disparition prématurée, dans sa 52ème année, de la
comédienne, réalisatrice, productrice et romancière Franca Maï
n’aura pas étonné outre mesure ceux qui la savait atteinte
depuis plusieurs années d’une maladie incurable. Ceux qui l’ont
aimée dans Fascination
(Jean Rollin, 1979) aux côtés de Brigitte Lahaie et de Fanny
Magier, reconnue dans Zig Zag
Story (Patrick Schulmann, 1982) ou découverte par l’intermédiaire
du livre, pourront au choix renouer en diagonale avec son formidable
parcours artistique et humain ici,
retrouver sa filmographie cinéma en cliquant là,
l’explorer de façon plus approfondie en allant musarder son son
site personnel et se consoler vaille que vivre – show must go on !!
– de son récent départ via
l’annonce de la parution prochaine d’un roman posthume au titre
à la fois clinquant et d’une élégance folle : Divino
sacrum, carnet de bord d’une vieille cancéreuse fripée.
Franca Maï ou l’Humour plus fort que la Mort ? Pas
impossible. AdL,
12 février 2012
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