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Georges Wilson |
Véritable nom : Georges Willson.
Né à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) le 16 octobre 1921.
Décédé à Paris le 3 février 2010.
Georges Wilson était le père de Lambert Nicolas Willson, dit
Lambert Wilson, né à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 3 août
1958.
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Annonce
de la disparition, dans sa 89ème année, du comédien,
scénariste, réalisateur occasionnel, metteur en scène de
théâtre et professeur d’art dramatique Georges Wilson
(1921-2010). Retour sur la soixantaine de rôles, petits et parfois
grands – l’amnésique d’Une aussi longue absence, le
bistrotier-garagiste de Chair de poule ou le Capitaine
Haddock de Tintin et le mystère de la Toison d’Or –
ayant jalonné au cinéma, entre France et Italie, le parcours d’un
homme de scène au parcours assez unique en son genre, formé en son temps
par Pierre Renoir et dont les premiers compagnons de route s’appelaient
Jean-Pierre Grenier, Olivier Hussenot et Jean Vilar. Directeur du
TNP et du Festival d’Avignon à la suite de ce dernier, entre 1963
et 1972, plus tard initiateur de l’ouverture de la salle Gémier
au Théâtre National de Chaillot, de cet authentique monstre sacré
avait effectué ses adieux (informels) aux planches en interprétant
et en dirigeant, à l’automne dernier, Simplement compliqué
de Thomas Bernhard sur la scène des Bouffes du Nord. Georges
Wilson ou Une aussi longue – et fabuleuse – présence… |
FILMOGRAPHIE
CINÉMA :
1946 : Martin
Roumagnac (Georges Lacombe). 1947 : Matricule 1
(Jacques Vilfrid, CM). Le Mystérieux Colonel Barclay
(Jacques Vilfrid, CM). 1950 : Maître après Dieu
(Louis Daquin). 1952 : Lettre ouverte (Alex
Joffé). La Môme Vert de Gris (Bernard Borderie).
1954 : Le Rouge et le Noir (Claude Autant-Lara).
1955 : Les Hussards (Alex Joffé). 1956 : Bonjour
Toubib (Louis Cuny). Le Théâtre National Populaire
(Georges Franju, CM). 1959 : Le Dialogue des carmélites
(Raymond-Léopold Bruckberger et Philippe Agostini). La Jument
verte (Claude Autant-Lara). Maigret et l’affaire
Saint-Fiacre (Jean Delannoy, rôle coupé au montage).
1960 : Le Caïd (Bernard Borderie). Le
Farceur (Philippe de Broca). Terrain vague
(Marcel Carné). Une aussi longue absence (Henri
Colpi). 1961 : Carillons sans joie (Charles
Brabant). Le Désordre/Il disordine (Franco Brusati). Le
Jour le plus long/ The Longest Day (Darryl F. Zanuck, Ken
Annakin, Andrew Marton et Bernhard Wicki). Léviathan
(Léonard Keigel). Mission ultra-secrète/Il federale
(Luciano Salce). Les Sept Péchés capitaux – sk. La
Gourmandise (Philippe de Broca). Tintin et le mystère
de la Toison d’Or (Jean-Jacques Vierne). 1962 : La
Bataille de Naples/Le quattro giornate di Napoli (Nanni
Loy). Le Diable et les Dix Commandements – sk. Tes père et
mère honoreras… et Tu ne mentiras point (Julien
Duvivier). Mandrin/Mandrin, bandit gentilhomme
(Jean-Paul Le Chanois). Mélodie en sous-sol (Henri
Verneuil, n’apparaît pas dans les copies actuellement visibles).
1963 : Chair de poule (Julien Duvivier). Dragées
au poivre (Jacques Baratier). L’Ennui et sa
diversion, l’érotisme/La noia (Damiano Damiani). Faites
sauter la banque ! (Jean Girault). 1964 : Lucky
Jo (Michel Deville). 1965 : Un monde nouveau/ Un
mondo nuovo (Vittorio De Sica). 1966 : La Belle
et le Cavalier/C’era una volta (Francesco Rosi).
1967 : L’Étranger/Lo straniero (Luchino
Visconti). 1969 : Beatrice Cenci (Lucio Fulci).
1970 : Blanche (Walerian Borowczyk). Max et
les ferrailleurs (Claude Sautet). 1971 : Nous
sommes tous en liberté provisoire/L’istritturia e chiusa :
Dimentichi (Damiano Damiani). La violenza :
Quinto potere (Florestano Vancini). 1972 : La
Grosse Tête/Sono stato io ! (Alberto Lattuada). Il
generale dorme in piedi (Francesco Massaro). La Longue
nuit de l’exorcisme/Non si sevizia un papierino (Lucio
Fulci). Les Trois Mousquetaires/The Three Musketeers
(Richard Lester). 1973 : Les Chinois à Paris
(Jean Yanne). … E di Saul e dei sicari sulle vie di Damasco
(Gianni Toti). Le Mouton enragé (Michel Deville).
1974 : L’età della pace (Fabio Carpi). La
Gifle (Claude Pinoteau). 1976 : L’Apprenti
salaud (Michel Deville 1). 1977 : Tendre
Poulet (Philippe de Broca). 1978 : Au bout du
bout du banc (Peter Kassovitz). Lady Oscar/Berusaiyu
no bara (Jacques Demy). Les Ringards (Robert
Pouret). 1980 : Asphalte (Denis Amar). Le
Bar du Téléphone (Claude Barrois). Le Cheval d’orgueil
(Claude Chabrol, commentaire). Cserepek
(István Gaál). Les Fruits de la passion/Shanghai ijin-shokan
– Chaina doru (Shuji Terayama, voix off). Nu
de femme/Nudo di donna (Nino Manfredi). 1981 : Itinéraire
bis (Christian Drillaud). 1982 : Du grand large
aux grands lacs (Jacques-Yves Cousteau et Jacques Gagné, commentaire).
L’Honneur d’un capitaine (Pierre Schoendoerffer).
1985 : Tangos, l’exil de Gardel/El éxilio de Gardel
– Tangos/Tangos, el éxilio de Gardel (Fernando Ezequiel
Solanas). 1986 : Gandahar (René Laloux et Harvey
Weinstein, voix off). 1987 : Haïtian
Corner/Haitian Corner (Raoul Peck). 1988 : La
Vouivre (Georges Wilson, seulement scénario, dialogues
& réalisation). 1989 : Le Château de mon père
(Yves Robert). 1990 : La Tribu (Yves Boisset).
1991 : Mayrig (Henri Verneuil). 1993 : Cache
cash (Claude Pinoteau). 1994 : Marie de Nazareth
(Jean Delannoy, commentaire). 1996 : Marquise
(Véra Belmont). 1999 : Les Destinées sentimentales
(Olivier Assayas). 2004 : Je ne suis pas là pour être
aimé (Stéphane Brizé). 2007 : Mesrine – L’Ennemi
public n° 1 (Jean-François Richet).
1. Dans L’Apprenti salaud, Georges Wilson interprétait
la bagatelle de quatre rôles différents. |
NOMINATIONS
& RÉCOMPENSES :
Molières 1988 : Nomination au Molière du Metteur en scène pour
Je ne suis pas Rappaport d’Herb Gardner (Théâtre de l’Œuvre).
Molières 1991 : Nomination au Molière du Metteur en scène pour
Eurydice de Jean Anouilh (Théâtre de l’Œuvre).
Molières 1991 : Nomination au Molière du comédien dans un
second rôle ("le père") dans Eurydice de Jean Anouilh
(Théâtre de l’Œuvre).
Molières 2001 : Molière du Comédien dans un second rôle pour La
Chatte sur un toit brûlant de Tennessee Williams (Théâtre de
la Renaissance, mise en scène de Patrice Kerbrat).
César 2006 : Nomination au César du meilleur acteur dans un
second rôle pour Je ne suis pas là pour être aimé
(Stéphane Brizé, 2004). |
LIENS :
ha.ina.fr/art-et-culture/beaux-arts/video/CAF97519811/une-aussi-longue-absence-interview-georges-wilson.fr.html
(à propos d’Une aussi longue absence)
www.ina.fr/art-et-culture/arts-du-spectacle/video/DVC7908156201/interview-georges-wilson.fr.html
(à propos du Festival d’Avignon) |
© Armel de
Lorme |

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