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Phlippe Avron |
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Né
au Croisic (Loire-Atlantique) le 28 septembre 1928.
Décédé à Paris le 31 juillet 2010.
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Il y avait, ce n’est pas nouveau, quelque chose
d’infiniment rare, pour ne pas dire d’unique, chez Philippe
Avron, artiste discret décédé comme en catimini dans la nuit du
30 au 31 juillet, quelques jours à peine après les premières représentations
de sa dernière création en Avignon, où il avait (juste retour des
choses ?) attrapé le virus de la scène et quasiment débuté
un demi-siècle auparavant. Quelque chose de rare, d’unique et
d’infiniment précieux, donc, que le cinéma français n’a pas
toujours su voir, préférant lui réserver la portion congrue,
comme cela est souvent le cas avec les comédiens trop notoirement
issus des planches. On prendra garde, pourtant, de ne pas oublier
qu’il sauva en leur temps, par sa seule présence à l’écran,
les tristes Fêtes galantes
commises par un René Clair en bout de course (1965) ou le très
moyennement drôle et assez barbant La
Revanche (Pierre Lary, 1981), voire qu’il constituait, le
temps d’une scène ou deux, sous le col roulé et la barbe de
trois jours d’un étudiant philosophe prêt à refaire le monde
pour peu qu’on lui paie un demi, une sorte de contrepoint chic,
classieux et décalé au pathétique Jean Lefebvre d’Un
idiot à Paris (Serge Korber, 1966). Pour le reste, il ne serait
peut-être ni complètement crétin ni tout à fait inutile de rééditer
en dvd l’un des rares longs métrages de fiction dont il ait
jamais occupé la tête d’affiche, le très insolite Fifi La Plume (Albert Lamorisse, Henri Gruel et GeorgesGoetz, 1964),
imaginé en son temps par l’auteur du Voyage
en ballon et passé honteusement inaperçu au moment de sa
sortie en salles.
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FILMOGRAPHIE
CINÉMA :
1963 :
Ève sans trève
(Serge Korber, CM).
La
Rentrée
(Serge Korber, CM). 1964 :
De
l’amour
(Jean Aurel).
Fifi La Plume/L’Ange
(Albert Lamorisse, Henri Gruel et Georges Goetz). 1965 :
Altitude
8.625
(Serge Korber, CM).
Les
Fêtes galantes
(René Clair). 1966 :
Un
idiot à Paris
(Serge Korber). 1967 :
Des
Terrils et des Turcs
(Jean-Michel Barjol, CM, commentaire).
Le Violon de Crémone
(Jacques Kupissonoff, CM, commentaire).
1968 :
Bye-bye
Barbara
(Michel Deville).
Gillray
(Alain Magrou, CM, commentaire).
Jadis
et naguère
(Alain Magrou, CM, commentaire).
1969 :
Les
Oiseaux, les Orphelins et les Fous/Vtachovia, siroti a blazni
(Juraj Jakubisko). 1973 :
L’Accalmie
(Alain Magrou, CM). 1981 :
La Chanson du mal-aimé
(Claude Weisz, inédit).
La
Revanche
(Pierre Lary). 1985 :
Paulette,
la pauvre petite milliardaire/ Paulette
(Claude Confortès).
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FILMOGRAPHIE
TÉLÉVISION :
1960 : Cyrano de Bergerac (Claude Barma). 1961 : Loin
de Rueil
(Claude Barma). 1965 : Le
Théâtre de la jeunesse : Sans-souci ou Le Chef-d’œuvre de
Vaucanson
(Jean-Pierre Decourt). 1966 : La
Chasse au météore
(Roger Iglésis/Lazare Iglésis). 1970 : Quentin
Durward
(Gilles Grangier). 1977 : Pierrot
La Chanson
(Hervé Baslé et Jean Brard).
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PALMARÈS
THÉÂTRE :
1966 : Prix du Syndicat
de la critique : Meilleur comédien dans L'Idiot
de Fédor Dostoïevski (Théâtre de l’Atelier, mise en scène :
André Barsacq).
1999 : Molière du
meilleur one man show ou spectacle de sketches pour Je
suis un saumon (Théâtre Rive-Gauche et tournée).
2002 : Molière du
meilleur one man show ou spectacle de sketches pour Le
Fantôme de Shakespeare (Théâtre Le Ranelagh et tournée).
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LIENS
VIDÉO :
www.youtube.com/watch?v=HliVSKJ0My8
(De l’amour, Jean Aurel, 1964 : scène de drague).
www.dailymotion.com/video/x5pwyz_quentin-durward-debut-generique-ort_fun
(Quentin Durward, Gilles Grangier, 1970 : générique).
www.ina.fr/art-et-culture/arts-du-spectacle/video/I00003069/philippe-avron-souvenirs-d-avignon.fr.html
(Souvenirs d’Avignon, 1983 : extrait).
www.dailymotion.com/video/x4k0ff_philippe-avron_creation
(Philippe Avr’On stage).
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© Armel de
Lorme |
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