Disparition, dans sa 91ème année, du comédien,
poète, peintre et mime Roger Desmare parfois orthographié « Desmares »,
troisième couteau familier aux spectateurs de Michel Deville – il
en faut – et, plus encore aux téléphages des années 70. Ébouriffé
et décalé, on se rappellera de lui comme du garçon de café
maladroit de La Rue sans loi
(Marcel Gibaud et Léon Mathot, 1950), du cordonnier serviable de Dernier
Domicile connu (José Giovanni, 1969) ou du petit actionnaire râleur
et revendicatif embobiné par Robert Lamoureux au dernier tiers de L’Apprenti
salaud (Michel Deville, 1976). La filmographie télé, courant
de la deuxième saison de Rocambole
(Jean-Pierre Decourt, 1964) à L’Age
vermeil (Roger Kahane, 1984) en passant par Bergeval
père et fils (Henri Colpi, 1977) ou Histoire
de la grandeur et de la décadence de César Birotteau (René
Lucot, id.), est à proprement parler impressionnante, dont IMDB
donne un aperçu incomplet, mais fidèle et circonstancié. Piqûre
de rappel ci-dessous et lien vers le site de l’artiste là.
|