L'@ide-Mémoire

ENCYCLOPÉDIE DU CINÉMA FRANÇAIS

 

 

Retour
L'@ide-Mémoire
Hommages
 

 

Roger Desmare

Véritable nom : Roger Ernest Théodore Desmare.

Né à Paris (3ème) le 27 août 1920.

Décédé à Paris le 17 février 2011.

Disparition, dans sa 91ème année, du comédien, poète, peintre et mime Roger Desmare parfois orthographié « Desmares », troisième couteau familier aux spectateurs de Michel Deville – il en faut – et, plus encore aux téléphages des années 70. Ébouriffé et décalé, on se rappellera de lui comme du garçon de café maladroit de La Rue sans loi (Marcel Gibaud et Léon Mathot, 1950), du cordonnier serviable de Dernier Domicile connu (José Giovanni, 1969) ou du petit actionnaire râleur et revendicatif embobiné par Robert Lamoureux au dernier tiers de L’Apprenti salaud (Michel Deville, 1976). La filmographie télé, courant de la deuxième saison de Rocambole (Jean-Pierre Decourt, 1964) à L’Age vermeil (Roger Kahane, 1984) en passant par Bergeval père et fils (Henri Colpi, 1977) ou Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau (René Lucot, id.), est à proprement parler impressionnante, dont IMDB donne un aperçu incomplet, mais fidèle et circonstancié. Piqûre de rappel ci-dessous et lien vers le site de l’artiste .  

FILMOGRAPHIE :

1949 : Adémaï au poteau frontière (Paul Colline). 1950 : La Rue sans loi (Marcel Gibaud et Léon Mathot). 1953 : Madame de… (Max Ophuls). 1954 : Napoléon (Sacha Guitry et Eugène Lourié). 1958 : Taxi, Roulotte et Corrida (André Hunebelle). Une balle dans le canon (Charles Gérard et Michel Deville). 1969 : Dernier Domicile connu (José Giovanni). 1972 : La Femme en bleu (Michel Deville). 1976 : L’Apprenti salaud (Michel Deville). 1981 : La Derelitta (Jean-Pierre Igoux). 1982 : La Petite Bande (Michel Deville). 1983 : Le Voleur de feuilles (Pierre Trabaud). 1987 : En silence (Benoît Pfauvadel, CM).

© Armel de Lorme